2018-2019
J’ai décidé de vous parler de la structure établie par James Garret. Je pense qu’en suivant celle-ci, les concepteurs de site web auront de bonnes bases pour réussir leur projet. Elle est constituée de 5 étapes : la stratégie, la portée, la structure, le squelette, la surface.
Parmis ces concepts, celui de la surface m'a semblé le plus intérressant à considérer.
La sratégie répond à une série de questions: pour qui effectue t-ton le travail ? Comment ? Pour quel résultat ? Quels sont nos objectifs ? Ceux de nos clients ? Quel est le contexte ? Quels sont les besoins de nos utilisateurs ? Comment les satisfaire ?
Après s’être posé ces questions, il faut déterminer les besoins des utilisateurs, on peut utiliser des questionnaires, des sondages, des enquêtes contextuelles, des interviews, …
En outre, il faut déterminer ce qu’on appelle les « persona », groupes d’utilisateurs cible dont le comportement présente des similarités. On peut distinguer la persona primaire, c’est-à-dire l’utilisateur ciblé idéal ; la persona secondaire qui fréquente moins souvent le site et la persona tertiaire qui est un utilisateur qui ne correspond pas à la cible. Attention toutefois aux stéréotypes …
Il est important d’établir un scénario montrant comment l’utilisateur pourrait interagir avec le projet. Ce process nécessite plusieurs étapes : objectifs, moyens, interactions, actions, attentes, sentiments, conseils.
Il s’agit d’un entretien que l’on a avec l’utilisateur pendant qu’il teste un prototype ou un produit. Le but est de montrer si tout fonctionne correctement et / ou de remédier aux problèmes.
La portée représente les exigences et les contraintes du projet. Elle est globale quand elle est liée à l’ensemble du projet et spécifique quand elle n’est liée qu’à une fonction spécifique.
Lister les exigences et les contraintes permet de définir ce que l’on fait ou pas en fonction des besoins utilisateur.
Construire une phrase claire, concise et objective permet d’expliquer la fonction ou le principe sans ambigüité.
Il est nécessaire de lister les contenus en ligne et hors ligne, les quantifier et les qualifier et estimer la taille des éléments.
Le contenu doit être adapté au Device, au contexte et à l’utilisateur.
Il existe 2 types de modèles : le modèle mental qui correspond aux attentes de l’utilisateur sur la façon dont telle ou telle fonctionnalité devrait fonctionner, et le modèle conceptuel imaginé par le designer (fonctionnalité réelle).
Le but du designer est de proposer un modèle en rapport avec l’image mentale de l’utilisateur.
Il est utile d’utiliser un calendrier simple qui définit l’objet, les attributs et les opérations.
Il est nécessaire d’organiser le contenu de manière la plus lisible et logique possible, pour cela il faut :
- hiérarchiser et contraster le contenu ;
- lister le contenu de son futur site (objectifs stratégiques, besoins des utilisateurs, besoins clients) ;
On utilise cette méthode d’animation pour labelliser, mettre en évidence du contenu, travailler avec le point de vue de l'utilisateur et savoir comment il catégorise les informations du site.
Il existe plusieurs conventions à respecter dans les sites web :
- les boutons doivent être explicites et affordants ;
- le logo doit être cliquable ;
- la barre de recherche visible et bien placée ;
- les aides à la compréhension doivent être contextualisées ;
- les liens permettent de passer automatiquement d'un document consulté à un document lié, ils doivent se démarquer par leur esthétique, apporter une information à l'utilisateur et s'intégrer correctement dans la phrase.
- le menu doit être bien placé : coin ou emplacement logique en fonction du logo ; il doit rester visible (éviter le hamburger menu), il devrait être interactif (effet de survol, au clic, à l’actif, affordance ; facilement compréhensible (l'utilisateur doit comprendre ce qu'il y a derrière les liens), il doit avoir un aspect familier et avoir un indice de navigation visible (pour que l'utilisateur sache où il se trouve dans la page). Le menu doit également avoir une constance et une cohérence (même aspect, même endroit : s'applique aux boutons, marges, taille de typo, aspect des titres,) et doit être logique et simple pour l'utilisateur. Enfin, il doit être extensible (rajout d'éléments futurs), être coopératif (ne doit pas interférer avec d'autres éléments), être accessible (attention aux utilisateurs malvoyants : labels trop génériques, faible contraste) et être intégré au système (le style est adapté en fonction de l'objectif du site : cohérence, graphisme, ...)
Il faut s'inspirer du thème choisi et pointer les références iconiques qui en découlent pour comprendre les mécanismes de création mis en œuvre. Il ne s'agit pas de savoir ce qui est le plus joli mais ce qui fonctionne le mieux (objectifs du site).
Toute interface doit pouvoir être utilisée par toute personne, sans nécessité d'adaptation, et ce quel que soit son sexe, son âge, sa situation ou son handicap.
Il est très important de prendre en compte le contexte de l’utilisateur qu’il soit matériel (type de Device, espace de stockage, type d’écran, type de connexion,) ou social (multilinguisme, incapacité de lire ou écrire, anglais basique, handicap, facteur d'exclusion (peu/pas d'accès à l'éducation, à l'emploi, l'information, à l'indépendance, etc.)
Chaque technologie peut être adaptée au type d’utilisateur et ainsi réduire les inégalités.
L'un des thèmes qui a particulièrement attiré mon attention dans le concept de 'surface' est celui de représentation du monde. L’auteur met l’accent sur l’aspect inégalitaire des contenus et des interfaces d’internet, fruits, le plus souvent, de l’homme blanc, aisé socialement, ayant fait des études, en bonne santé,… Il nous pousse donc à dépasser cet état de fait pour nous recentrer sur les utilisateurs de toutes conditions et participer ainsi au bien être de tous. J’approuve particulièrement ce point de vue humaniste qui rend aux nouvelles technologies une certaine dignité morale et pense le monde dans sa diversité à la fois économique, social et politique.